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EN CREATION / C'NOUS - Projets participatifs

SIGNAUX FAIBLES / 2021-2023

Production : AREP Cie
avec le soutien de : l’ANCT, Région Ile de France, DRAC Ile de France, Fondation de France.
en partenariat avec : LE CUBE- Garges, Le 37ème Parallèle – Tours, PaQ La lune - Nantes, La Maison des Langues - Aubervilliers, Jeunesse et Habitat - Tours, Aurore - Paris, Plateau Urbain - Village Reille/Paris, Cultures du cœur - Tours.

SIGNAUX FAIBLES s’inscrit dans la démarche de création participative C’NOUS, développée par la Compagnie AREP depuis plusieurs années. Au coeur de cette démarche artistique, les dynamiques entre art et société : la mémoire, le féminin, le langage et ses polyphonies, la conviction que la création est un enjeu démocratique du commun et un point de convergence qui peut rassembler et interroger les vivants, sont au centre de sa pratique.

SIGNAUX_FAIBLES_2023_©AREP CIE.jpg

Avec « SIGNAUX FAIBLES », Les artistes de la Cie AREP proposent à de jeunes participants/co-auteurs d’investir un endroit de vigie, de pivot, de veilleur, pour manifester singulièrement et collectivement ce que l’on pourrait croire être des signaux faibles. Marques, traces, indices, autant de pistes à explorer, de signes à révéler pour une jeunesse qui réinvente d’autres futurs et affirme poétiquement sa légitimité.

« SIGNAUX FAIBLES » est un projet qui croise écritures vivantes et numériques à partir des usages du téléphone portable ; il questionne la relation entre espace intime et espace public et se construit symboliquement sur la notion de « confins ».

Le terme « signaux faibles » (1970, Igor Ansoff) appartient à l’origine au domaine du marketing. D’abord formulée dans une perspective conservatrice (comment conserver les acquis de l’entreprise dans une situation de crise), cette notion est vite adoptée par des économistes soucieux de trouver une réponse alternative et transversale au phénomène statistique construit sur la moyenne du plus grand nombre.

Des chercheurs, en suivant la même méthodologie, déplacent alors leur intérêt vers d’autres domaines croisant ainsi les champs de l’écologie, de l’anthropologie, de la sociologie, de l’éthique, de la biologie.


L’expression « signaux faibles » peut s’entendre aujourd’hui comme l’ensemble des indices nécessaires à une analyse qualitative et anticipative de micro mouvements, face à une approche quantitative et massive des phénomènes, typique du monde globalisé.

Leur collecte suppose une veille. Le point de départ reste toujours le même : l’observation des comportements périphériques, annexes, des épiphénomènes, des micro-manifestations..

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